vendredi 12 décembre 2008

Les Cavaliers



Joseph KESSEL
Gallimard, 1967

"Pour l'étalon, son allure tenait moins de la course que du vol. Suspendu, étendu dans l'air, il ne touchait le sol que pour s'en détacher d'un seul battement. Et Ouroz, le visage contre la crinière flottante, le corps léger, délié, comme fluide, n'avait point d'autre voeu que de flotter ainsi qu'il le faisait au-dessus de la steppe et si près d'elle que cette terre, cette herbe et sa propre essence lui semblait confondues. "

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire